mars 14, 2009

Bienvenue chez lèche-dit

De France, lors de salon du livre littéraire massivement achalandé, un individu, fin lettré et crème de bon françois, interpella l'opinion publique. Voici ses paroles fidèlement rapportées :

- Assez d'assis, d'assignat, nia nia, d'assignation. Assez d'assignation de l’homme, d'assignation de l’homme de / Assignation de l’homme, par exemple, de lettre : de l'homme de lettre (Donne, Ô, baby foot...) Qu'est-ce que, qu'est-ce, par exemple, un homme de lettre ?

(Assis, allez, donne) Finalement : moule / De l’homme de lettre (donne) Moule finalement, tel que "oui patron !" Du moule de mâle, oui, de l’homme de lettre / sur terrain / du "oui Patron !", oui. Ô baby foot, on est sur le terrain / Idem au Mâlique aliéné : ni plus ni moins que : figurine du ballon rond / Beau gosse démoulé / Bien moulé Oui, Ô moule Ô mâlique, rendant, pendant, figure de ballon, face de, Ô, babyfoot...

Ha, l'homme de lettre / Rendant-pendant / ha, la figurine du foot à la / de l'homme de lettre à la figurine du foot / à la télé, beau derche bien moulé, Ô babyfoot... Baudruche “Oui patron !”, beau gosse du ballon rond, faux derche, face de, pivotent des poignets, tournent aux moules mâliques, du “Oui patron !”, à la faux derche, bien mâlique, d’éphèbe de babyfoot, au bout des pognes de l’homme de lettre : Kouros en petit short aquafresh dentistement new white / nuque rase, glabre et pilpoil pommettes, joues grisées, trois coups d'pinceau hop : La baudruche des faux derches, kouros-face-de ouaip.

Du bout des pognes, Hoap, ticul adida, Ô babyfoot...

"Oui patron oui patron oui patron !" / Babyfoot des ptits mecs à l’homme de lettre, les ptites figurines bien moulées, les ptites poupées du bout du poignon, faux derche, cul d’hom, des “ Oui patron !" moignons bien mâles ouaip, bien mâles à la moule des mignons moulés, les moulés du vieux fond d’homme de lettre, la vie des poupées, de face, ici démoulées. Avec, écrit, dessus : l'Homme, toujours. L'homme. Toujours.

Un autre, prenant soin de lui répondre en tous points , avec le plus grand aplomb lui répliqua :

- Coupez ! Hep Sclave, mate la TV ! C’est la moulade, à la télé, te dit de t’faire happer su'l'terrain va ! A la moulade des moulés / à la tétée / la tétée d’télé ouaip ! T’faire mouler, entériner, prend la têtée, dis "Oui patron !" Bien vu oui, ça c’est l’homme, du bien moulé ! Du babycul bien faux derche. A la tétée, baby. Ô sclave. Entérine la tétée , la têtée d’homme de lettre, Ô prince des vaudous, à Beille-bifoute, à la chaux de fond en suisse, au fond du faux des fausses lettres, hein baby ? un baby chez les chtis /

Rendant-pendant, poupées vaudou, Revla BAUDURCHE, la baudruche des fausses lettres. Des fausses lettres, y en faut bien des fausses lettres. A la pognée y’en faut. Aux poupées d’patron des vaudous, à la tétée !

Esclave ? Prince ? En suisse le Palais du Roi, Nan, à la lettre, à la tétée, sclave, à la tétée ! Faux faux de faux, même pas vaudou, derviche ! Même pas vaudou, faux derviches à tournée (mate comme y pivotent aux poignets, ces faux derviches en tournée, mire la pivote ! ça scripte en scripte) La faucille au derviche, qui tour qui tour qui tourne !

Ho sclave. A la rentrée. La faucille "oui patron !" mate. Rendant-pendant derviche, en faucille, mate mate. Bien courbé, bien affûté, viens couper viens couper / sous ses pieds sous ses pieds, derviche. Sous ses pieds sous ses pieds, pas les pieds d’soi, en dessous, là t’assois pas, pas là, pas d'soi ! Tu vois pas qu’là ça tourne ? Allez casse-toi ! Casse toi ça tourne, plus d’homme de lettre, coupez !

Sous les pieds du derviche, bien émiettés, des boys des pédés des pépés végétalisés, de-ci de-là / rendant-pendant les bouts d'mecs de verdure...

A la prochaine prise tu jette des brins, jette ça jette ça là ouaip. Les traits d’herbe à la giclée. Coupe, coupe bien en biais, sclave. Allez tond, sclave.

Dans l’coin ça fend l’air le trait d’herbe on dirait. Y tourne pas, y brasse droit l'brin d’herbe. Coupé d’biais ça jette ça jette / à-la-tondeuse-à-gazon / un flot bien dru d’brins coupés d’biais / des traits, des traits droits, coupés d’biais / qui poussent bien vert et de biais, hop on l’taille, on l’taille hop ! On lui taille son costard , en ptites coupures au sclave : en son habit d’monnaie biaisée.

mars 05, 2009

Il fait crise


Comme quelque fois il fait beau ou il pleut, là il fait crise. Pas de magie là. Il n'y a PAS de MAGIE. Ô dur, oui, l’homme / l’assignation de l’homme : du mâlique chiffré à la dur. Titrisé. Aïe. Alors ici j'assigne. J'assigne - texte-teigne - du comptant-combattant, du cash. C'est signé, Ô oui, dur texte / texte-teigne ouaip / à l’ordre de / à l’assigne à... A quoi ? A quel ordre ?

Pas d’magie là, il n'y a pas de magie, souviens-toi : KAPITAL.

Il pleut, il neige, il vente, il kapital.

Alors à l’ordre de quoi ? A l’illisible, au saigné, toujours du mâlique, du textué comptant et de l'ordre, combattant. "De l’ordre de la très grande difficulté à", Ô oui, du comptant-combattant. Bien difficile / bien dur. Ouaip, dur. Quelle dureté ? Dure lecture ouaip. Une dérouillée. Du saigné ouaip, et une dérouillée.

Compte, allez la teigne, Compte. T’es rien, alors compte. Dur à lister, dur à proférer, dur à surmonter, hein ? C'est dur la profération du listing, allez 1 allez 2 allez 3. J'entends pas mais depuis là : très grande difficulté à surmonter, à compter, à sortir le chéquier ouaip, sûr.

Pourtant, faut que ça saigne. C’est là que se donne l'exploit, le râclé de compta. Aux limites extrêmes de l’échec, ça saigne, au point où même défaillir est dur, mais parié ouaip, bien parié, inassumable et signé.

Allez pauvre, 1 2 3, j'entends pas. Ouaip soldat tatata, vas-y. Ouaip l'esclave allez, t’es perdu souviens-toi, il n'y a pas d’magie là (KAPITAL etc).

Comme toi le texte est employé. Employé au brut durcissement du flux, compté, recompté, compté et recompté, couvert et recouvert de flux dingue. Ha l'esclave / ça fuit ça fuit / il n'y a pas d’magie ici, rien dans les mains rien dans les poches, pas d'magie.

Juste le flux teigne des coupures-faillites, en nombre incalculable, en incessantes petites coupures, c’est l’incessant qui fait le flux, toujours la taillade de compassion, toute la compta par terre. C'est signé, c'est checké. Ciao la teigne / en petites coupures, bien dérouillé, c'est fini t’es fini.

C’est ça, le flux tendu façon esclave, bien épaulé de machine, bien tendu à la machine-flux. Elle retend, la machine, elle retend, chaque coupe sur chaque coupe, à chaque fois en avance sur ce qui suit, morceaux chiffrés du parler-faillite, texte-listing à l’annoncer en pièces, à la découpe d’annonce de nombre, au bout de flux stoppé, bien bousculé, au bout suivant, encore pas comptabilisé, flux boucher sorcier qui se recompose à la hâte, tranchaille de pièces remodelées mâlique verbal dénombré.

Taillé, taillé, c’est ça parle-faillite ouaip. Parle-faillite en décompte. Parle-faillite à l’assignation. A la coupée d’moulés, à l’assignation de l’homme, de chiffre à chiffre, pièce montée éclatée, petite peau de boursouffle qui se retend sur l’abîme :

c’est parler-faillite, shoot de soi-baudruche, rembrané sur noir trou-duc, du comptant-combattant, du bien noir bien obscur ouaip, parle-faillite à la volée, bien schooté, bien shooté le moule mâlique, tatata bien creusé. Crise on a dit. Tatata bien crisé, point.